Auteur: Vicenç Navarro, professeur à l'université Pompeu Fabra.
La majeure partie de la population des pays développés "s'autodéfinie" comme appartenant aux classes moyennes. Elle accepte donc qu'il existe un secteur de la population "plus pauvre" (classe pupulaire) et une "plus riche" (élite sociale). Ainsi, dans le pays défini par excellence constitué de classes moyennes, les Etats-Unis, la revue TIMES publie chaque année une enquête dans laquelle un pourcentage très élevé de la population (74%) affirme appartenir à la classe moyenne.
Cependant, des études démontrent que la réponse varie en fonction de la question posée par l'enquêteur. Si celui-ci demande: "Appartenez vous à la classe dominante, à la classe moyenne ou à la classe populaire?"; la réponse sera presque toujours la même: "à la classe moyenne".
Mais si il demande: "Appartenez-vous à la classe dominante, à la classe moyenne ou à la classe ouvrière?"; la réponse sera plutôt "à la classe ouvrière".
Mais la classe sociale ne dépend pas seulement de la façon de vivre ou les caractéristiques de l'individu, mais aussi de la durée de sa vie. Un membre de la "Corporate Class" américain, équivalent à la classe dominante, vit en moyenne 15 années de plus qu'un travailleur moins ou pas qualifié avec plus de 5 ans de chômage. En Espagne la différence est de 10 ans.
L'abandon de l'engagement de vouloir répendre les droits sociaux et du travail de la part de beaucoup de partis de centre-gauche a provoqué l'abstention de la classe ouvrière, ou, par contre, l'augmentation du vote aux partis radicaux: soit la droite (où les idées fascistes basées sur la classe ouvrière s'étendent de plus en plus en Europe) soit la gauche.
Résumé de Clara.
mardi 15 décembre 2009
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