Internet c´est l´apparition d´une troisième culture qui émerge a côté des autres pouvoirs culturels (la culture académique et celle des médias). Le triomphe du Web offre un nouvel espace public pour l´expression des idées et des opinions
Les savants amateurs, les pirates, diaristes et autres pasionés forment un nouveau « tiers état culturel », ce qui montre qu´internet est un espace culturel très hétérogène. La troisième culture attaque le « second pouvoir », celui de la presse et l´édition. La diminution des ventes des libres et journaux est un événement international, massif et structurel. Aux Etats Unis le nombre de lecteurs de journaux et magazine a baissé de 10 % entre 1994 et 2006, pendant que le nombre d’Internautes a éclaté. En France on comptait 28 millions d´internautes en février 2007 , c´est à dire plus de la moitié de la population. Un grand nombre d´anciens lecteurs sont devenus maintenant fanatiques du Web et passent la soirée devant un écran et non pas devant un livre. Mais tous les secteurs du livre ne sont pas frapés de la même manière, les romans, BD et essais n´ont rien a perdre.
La production numérique (avec support papier limité et large diffusion sur le Web) offre a ses ouvrages une nouvelle oportunité : le volume de texte n’est plus un obstacle, les mises à jour sont aisées et le coût de production et de diffusion est bien inférieur à celui du support papier. Cette révolution numérique emporte un processus de « destruction créatrice », derrière cette expresion on trouve des secteurs en crise et d´autres en plein boom. La Web fragilise le « deuxième pouvoir » culturel. (premier pouvoir institutions académiques). Beaucoup d´universités d´établissement de formation se sont lancés dans le e-learning mais le « cyberprof » ne semble pas remplacer les cours traditionnels.
C’est dans le domaine de la documentation que les effets du Web sont les plus révolutionnaires
Jean-François Dortier –Octobre 2007 Mensuel nº186 Sciences humaines
Alicia
lundi 18 janvier 2010
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