jeudi 28 janvier 2010

SOUS CULTURES

Puisque nous sommes entrain d'étudier les differents définitions du mot culture, au sens courant puis au sens anthropologique (Edward Burnett Tylor), c'est important de savoir que les sociétés me sont pas uniformes et abritent des sous- ensembles d'individus ou "sous-groupes" qui se differencient les uns des autres. C'est ce qu'on appelle sous-culture.
Ce texte est une petite introduction à l'ouvrage "Sous-culture, le sens du style" de Dick Hebdige qui montre les outils pour comprendre les jeux complexes de signification, instrumentalisation, expression, détournement des codes, des identités et des signes par des sous-cultures de jeunesse en situation post-coloniale.
Hier le punk, aujourd'hui le hiphop ou la tecktonik, ce sont des exemples de cultures urbaines minoritaires, des fois sauvages et contestataires qui ont leur propres formes d'expression, leur codes vestimentaires et leurs histoires.
Plutôt de les ignorer, il faudrait chercher à les comprendre.
L'auteur de ce texte, en appliquant aux sous-cultures certains concepts de la linguistique, il décrit de façon novatrice les conflits sociaux comme la lutte pour l'appropriation des signes identitaires, dans ce qu'il appelle, à la suite d'Umberto Eco, une « guérilla sémiotique »
La musique, les vêtements,les rituels, argots ou coiffure sont les éléments distinctifs.
Ces styles, menacés de récupération marchande, ils apparaissent comme des instruments de confrontation et de résistance à des hégémonies dominantes.
La jeunesse britannique des années 1970 fut le creuset du punk et du « glam-rock » et aussi le foyer d'une puissante sous-culture rasta.
L'auteur du livre explique l'émergeance du punk par l'importance des dialogues, les codes vestimentaires, interposés par les britanniques et les immigrés. Les sous-cultures se répondent entre-elles en un jeu d'échanges, de citations et de déplacements.


" Ce texte fondateur des « cultural studies » mêle écriture poétique, enquête de terrain et développements théoriques au service d’un projet atypique : une authentique sociologie du punk, écrite sur le vif, à l’apogée du mouvement, en 1979... "

ANGELA

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